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Pendant longtemps, les produits dits économiques ont été dépréciés dans les supermarchés. Mais l’inflation a poussé tout le monde à repenser à ces produits premiers prix.
Ils ont longtemps eu cette mauvaise réputation dans les rayons. Mais ont-ils été jugés à tort ? L’UFC-Que Choisir s’est penchée sur la question après avoir étudié 12 familles de produits alimentaires.
Un résultat inattendu qui vous poussera à observer davantage les emballages avant de les acheter en supermarché. Explications.
Produits de marque, distributeurs et grandes marques proviennent de la même usine.
L’UFC-Que Choisir a étudié les recettes de nombreux produits pour déterminer leurs valeurs nutritionnelles. L’association s’est basée sur le Nutriscore et l’existence d’ingrédients industriels indésirables comme les additifs.
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L’étude montre que d’un point de vue nutritionnel, les produits de marque distributeur ne sont pas si différents des grandes marques. Sur les douze catégories de denrées alimentaires étudiées dans les supermarchés, deux tiers d’entre elles comportent au moins un article premier prix de bonne qualité.
Mais lorsque l’UFC-Que Choisir affirme que les produits à bas prix sont de bonne qualité, elle tient à nuancer ce constat. En effet, les marques de milieu de gamme ne sont pas irréprochables.
L’association affirme que la plupart des produits alimentaires proviennent de la même usine. Les produits de marque privée de premier prix dans les supermarchés et les produits de grande marque sont souvent fabriqués dans la même usine.
C’est le cas des lasagnes Toque du chef des supermarchés Lidl et des lasagnes de la marque Marie. Selon Elsa Abdoun, les lasagnes Lidl sont identiques aux lasagnes Marie, qui sont deux fois plus chères. De plus, elles proviennent de la même usine. En fait, les lasagnes Marie sont 60% plus chères dans les supermarchés.
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On peut faire des économies sans que cela n’ait de conséquences sur la recette, affirme Elsa Abdou, après un constat similaire sur les 12 produits évalués.
Il suffit de vérifier les étiquettes.
Utiliser les applications pour rechercher les bonnes affaires
Dans un précédent reportage sur TF1, la nutritionniste Florence Foucault faisait le même constat que cette étude de l’UFC-Que Choisir. Selon elle, les produits premier prix des supermarchés n’ont rien à envier aux produits de marque, lorsqu’il s’agit des produits plus basiques des supermarchés.
Pour tout ce qui est matières premières et produits de base, comme la salade, les pâtes ou le lait, il n’y a pas de différence, dit-elle.
Il est donc possible de manger moins sans conséquences graves pour la santé. L’UFC-Que Choisir conseille aux consommateurs d’utiliser des applications pour scanner les codes-barres dans les supermarchés.
Les codes-barres permettent de trouver de bons produits même parmi les moins chers.
Et il ne faut pas nécessairement aller directement vers la marque la plus chère, en pensant qu’elle sera meilleure, poursuit-elle.
Parmi les plus populaires auprès des internautes figurent l’application Yuka et l’application Quel produit trouver dans les supermarchés.
C’est un travail de consommateur, qui peut prendre du temps, et c’est pourquoi il existe des applications gratuites qui peuvent aider à trouver les meilleurs produits.
Mais sinon, on regarde les ingrédients, le nutriscore. Ce n’est pas parce que vous allez chercher le premier prix que vous allez avoir quelque chose de moins bon, conseille Elsa Abdoun.
Supermarchés : vérifiez les étiquettes des produits
Elsa Adboun insiste sur le fait qu’il est essentiel de regarder attentivement la liste des ingrédients. Un bon produit se caractérise par une liste simple. Elle doit être compréhensible et surtout courte.
Le nutriscore est un excellent indicateur pour faire ses courses au supermarché. C’est un bon outil pour vous aider à trouver les meilleurs produits.
Les produits de grandes marques arrivent en tête dans des catégories telles que les glaces, le fromage à tartiner, la mayonnaise, les pizzas, le salami et la sauce bolognaise.
Cependant, l’UFC-Que Choisir souligne la quasi-absence de produits biologiques et sans pesticides parmi les produits premier prix des supermarchés.
Lors de l’étude, Elsa Abdoun n’a pas tenu compte de la qualité gustative. Il s’agit, selon elle, d’un critère subjectif qui dépend réellement du goût de chacun. Il s’agit, après tout, d’un choix relatif qu’elle veut laisser au consommateur.
